le présent liquide

JÉHAN Alexandra
Le présente liquide 2008/2009 Culture générale
Zygmunt Bauman est un sociologue. Il est né en 1925 à Poznan, en Pologne.
Après l’invasion de la Pologne par les troupes allemandes, la famille Bauman s’installe
dans la zone d’occupation soviétique. Il effectue ses études de sociologie à l’Académie de sciences sociales
de Varsovie. Il est proche de l’idéologie du parti et de la doctrine marxiste, mais au fur et à mesure il devient critique à l’égard du gouvernement communiste. Après avoir perdu sa chaire à l’Université de Varsovie, il s’exile, dans un premier temps à Tel-Aviv, pour enseigner à l’université avant d’accepter la chaire de sociologie à l’université de Leeds en 1973. Depuis cette date, il publie tous ses travaux en anglais, lui permettant ainsi d’asseoir sa notoriété. Il est notamment très influent auprès du mouvement altermondialiste
depuis les années 1990.


A travers son livre l’auteur parle de la disparition progressive de nos institutions sociales.
Ce sujet n’est pas nouveau. Cet ouvrage traite à la fois la question de l’insécurité, du
terrorisme, du problème des réfugiés ou encore de l’évolution des villes. Bien que ces sujets aient déjà été traités par de multiples auteurs, Zygmunt Bauman les aborde avec son concept de « société liquide ».
L’auteur utilise deux termes peu communs pour parler de la société, le solide et le liquide.
Il fait ainsi référence aux états de la matière. Selon lui, le « solide » représente les institutions
lorsqu’elles sont stables, leur durée d’existence n’est pas connue, elles sont faites pour durer. Les individus savent qu’ils peuvent alors compter sur elles. Une société « liquide » représente des liens sociaux fluides et faibles, il n’y a pas de véritable consistance. Dans ce cas, les institutions ont une durée de vie temporaire. De plus leurs formes et leurs rôles peuvent varier. L’auteur dresse le constat selon lequel, les individus ne peuvent plus se servir des institutions comme cadre de référence. L’auteur explique ainsi, que la durée de vie des institutions est plus courte que celle des hommes.
Pour illustrer son propos l’auteur prend l’exemple de la différence grandissante entre
le pouvoir et la politique. Selon lui, le pouvoir est « l’efficacité d’action dont jouissait auparavant
l’État moderne » et la politique est « la faculté d’imposer à l’action une orientation et un
objectif ». Il explique qu’il y a un énorme fossé entre « entre la globalité du pouvoir et le caractère
local de la politique ».
Zygmunt Bauman explique que la modernité « liquide » provoque de multiples peurs,
au sein de la population. En effet le fossé entre la centralité du pouvoir et la prise de décisions
locales est inquiétant. Les individus ressentent une forme d’insécurité. Cette insécurité est très
largement utilisée lors des campagnes politiques et des élections. Le candidat présentant une
meilleure lutte contre l’insécurité est très souvent donné gagnant, les politiques ne sont pas les
seuls à profiter de cette crainte. En effet les publicitaires utilisent également cette peur pour faire vendre. L’auteur explique que cette peur est très présente dans les pays occidentaux. Il dit que les individus les plus protégés et les plus en sécurité, sont ceux qui ont le plus peur. La sur médiatisation des crimes et de l’insécurité provoque d’une certaine façon cette peur. Il dit que chaque verrou en plus renforce la peur. Ainsi la peur a un très grand pouvoir, elle s’autorenforce.
Les individus cherchent à s’en séparer à tout prix. Selon l’auteur le problème de la peur de l’insécurité vient de la diminution de prise en charge collective. La baisse du syndicalisme est un exemple de cette diminution, selon l’auteur. Ainsi les individus sont de plus en plus amenés à trouver des solutions individuelles et prenant compte de leur personne. La prise en charge collective des risques individuels diminue. De plus, depuis quelques années cettepeur est renforcée par le terrorisme et les attentats, dont ceux du 11 septembre 2001 à New York.
La prise en charge individuelle est inefficace face aux risques de la société. on voit donc que l’assurance est, petit à petit remplacée par le thème de la sécurité. Alors que l’assurance permettait de prévoir les risques pour tenter d’y répondre au moment opportun, la sécurité lutte, de façon directe, contre les risques, pour tenter de les faire disparaitre. Or selon l’auteur, cela ne fait qu’augmenter l’insécurité. De façon analogue, dans son livre Défendre laville, Thierry Oblet explique que la recherche de sécurité à tout prix, provoque à  l’inverse, une hausse de l’insécurité.
L’une des causes privilégiées de la peur, est sans doute l’étranger. Et cela depuis toujours.
Selon l’auteur cela découle d’une certaine logique puisque la peur est issue de ce que
l’on ne connait pas, de l’inconnu, tel que l’est un étranger. Cette peur de l’étranger ne peut pas
disparaitre, car il y a sur le globe des milliards de personnes, et chacun est l’étranger de quelqu’un
d’autre. De plus cette peur est issue de l’arrivée d’étrangers sur « son territoire », dans
sa ville, dans son quartier. Or les disparités entre les régions s’accroissent, le désir de migration
est donc très présent.
Malgré la globalisation progressive des échanges, c’est sur le plan géographique que
les évolutions sociales majeures sont les plus manifestes. Ainsi l’auteur aborde le destin des
villes, là où la peur se trouve majoritairement. C’est en ville que les effets de la mondialisation
se font le plus ressentir. Selon l’auteur, l’ouverture des pays provoque une « mondialisation
négative ». La suppression des frontières nationales a permis le développement d’institutions internationales qui contribuent et renforcent le climat de désordre. Les villes sont au coeur de la mondialisation. De plus lorsque l’auteur aborde le sujet des villes, il explique que chaque ville comporte une zone plus démunie, sorte de ghetto. Chaque ville est séparée en différents territoires, comme le quartier des affaires ou les zones résidentielles, qui communiquent peu les uns avec les autres. Cela renforce la peur de l’étranger car la mixité
sociale est peu présente. La ville est constituée d’un ensemble d’environnement uniforme qui sont imperméables les uns aux autres.
Pour conclure nous pouvons dire que l’analyse de Zygmunt Bauman est originale. En
effet avec son concept de « société liquide », il aborde notre société d’une nouvelle façon.
Cette façon de voir les choses est considérée par certains auteurs, comme très pessimistes. De
plus nous pouvons dire que, pour réellement comprendre l’analyse de Zygmunt Bauman, il
serait intéressant de lire ses ouvrages précédents tels que La société assiégée parue en 2000

Creer du lien


     Créer du lien pour donner du sens à sa vie : Thierry Jansen

L’auteur nous dit » je m’étais beaucoup intéressé à la maladie et aux traitements, en revanche pas assez à ce qui fait notre bonne santé »
En effet il est prioritairement vital de repérer ce qui nous met en danger. Nous éprouvons des émotions négatives (désagréables) comme la peur ou la colère. Elles sont des signaux d’alarme très bénéfiques, à condition de les équilibrer avec des émotions agréables, telles que la joie. Dans le cas contraire le stress nous fragilise et nous « tombons » malades. De nombreuses études démontrent l’effet positif du « bonheur «  sur la santé.
Alors qu’est-ce qui rend heureux ? Et surtout comment tendre vers le bien être ?
Selon Henri Bergson le bonheur est volontairement un concept flou afin que chacun le détermine à sa guise ndlr (en fonction de ses valeurs)
Nous empruntons différentes voies pour trouver notre satisfaction :
                1/ Eprouver du plaisir : savoir savourer en ralentissant le temps pour le gouter pleinement, et réapprendre à faire une chose à la fois, et continuer à désirer (cf. éloge de la lenteur)
                2/ La méditation : un bon moyen pour créer ce que les philosophes stoïciens et les bouddhistes appellent la citadelle intérieure : un espace où l’on peut prendre du recul et s’apaiser. Car la méditation modifie le fonctionnement du cerveau et l’aide à générer plus facilement des émotions agréables (même dans des situations complexes).
                L’expérience optimale de flux selon le concept de Mihaly Csikszentmihalyi ; il a observé les artistes peintre pour tenter de comprendre leur motivation intrinsèque. Selon lui, les artistes ne cherchent pas de gratification extérieure, le plaisir de peindre leur suffit, les comble. D’autres personnes alpinistes, chirurgiens etc. ..déclarent que l’activité elle-même, constitue le plaisir. Tous se disent portés par un flux pendant l’exercice de leur activité.
3/ le sens : notre besoin de sens est aussi grand que notre besoin de plaisir. Nous avons besoin d’une signification et d’une direction.
En conclusion, avant de vous inviter à vous procurer cet ouvrage, on constate que le meilleur moyen de donner du sens est bien la création de lien avec autrui. L’être humain est un animal social, il a besoin du groupe pour vivre.
Darwin a montré qu’en termes de survie, les valeurs de coopération et d’entraide sont aussi importantes que celles de compétition et de combat. Par ailleurs le corps médical constate que la longévité et la résistance est plus importante  chez les personnes qui ne vivent pas seules. De plus pardon et altruisme, curiosité et générosité, discernement et humilité, humour et gratitude…sont à l’œuvre et ont prouvé leur efficacité.
Le vrai bonheur réside dans l’expression du bon génie qui est en nous cf. Aristote.
Le défi consiste alors à prendre conscience de notre potentiel positif et de la manifester à travers nos actions                           
Cf. le défi positif de Thierry Jansen

Le sentiment d'insécurité

Le présent liquide,
article rédigé par Alexandra Jehan
Zygmunt Bauman est un sociologue. Il est né en 1925 à Poznan, en Pologne, de parents juif-polonais.
Après l’invasion de la Pologne par les troupes allemandes nazies en 1939, la famille Bauman s’installe
dans la zone d’occupation soviétique. Il effectue ses études de sociologie à l’Académie de sciences sociales
de Varsovie, une université communiste. Il est proche de l’idéologie du parti et de la doctrine marxiste, mais au fur et à mesure il devient critique à l’égard du gouvernement communiste. Face à l’augmentation des pressions politiques et après avoir perdu sa chaire à l’Université de Varsovie, il s’exile, dans un premier
temps à Tel-Aviv, pour enseigner à l’université avant d’accepter la chaire de sociologie à l’université de Leeds en 1973. Depuis cette date, il publie tous ses travaux en anglais, lui permettant ainsi d’asseoir sa notoriété. Il est notamment très influent auprès du mouvement altermondialiste depuis les années 1990. Le présent liquide est paru en 2006 aux éditions du Seuil.

A travers son livre l’auteur parle de la disparition progressive de nos institutions sociales.
Ce sujet n’est pas nouveau. Cet ouvrage traite à la fois la question de l’insécurité, du terrorisme, du problème des réfugiés ou encore de l’évolution des villes. Bien que ces sujets aient déjà été traités par de multiples auteurs, Zygmunt Bauman les aborde avec son concept de« société liquide ».
L’auteur utilise deux termes peu communs pour parler de la société, le solide et le liquide.
Il fait ainsi référence aux états de la matière. Selon lui, le « solide » représente les institutions
lorsqu’elles sont stables, leur durée d’existence n’est pas connue, elles sont faites pour
durer. Les individus savent qu’ils peuvent alors compter sur elles. Une société « liquide » représente
des liens sociaux fluides et faibles, il n’y a pas de véritable consistance. Dans ce cas, les institutions ont une durée de vie temporaire. De plus leurs formes et leurs rôles varient. L’auteur dresse le constat selon lequel, les individus ne peuvent plus se servir des institutions comme cadre de référence. L’auteur explique ainsi, que la durée de vie des institutions est plus courte que celle des hommes.
Pour illustrer son propos l’auteur prend l’exemple de la différence grandissante entre
le pouvoir et la politique. Selon lui, le pouvoir est « l’efficacité d’action dont jouissait auparavant
l’État moderne » et la politique est « la faculté d’imposer à l’action une orientation et un
objectif ». Il explique qu’il y a un énorme fossé entre « entre la globalité du pouvoir et le caractère
local de la politique ».
Zygmunt Bauman explique que la modernité « liquide » provoque de multiples peurs,
au sein de la population. En effet le fossé entre la centralité du pouvoir et la prise de décisions
locales est inquiétant. Les individus ressentent une forme d’insécurité. Cette insécurité est très
largement utilisée lors des campagnes politiques et des élections. Le candidat présentant une
meilleure lutte contre l’insécurité est très souvent donné gagnant, les politiques ne sont pas les
seuls à profiter de cette crainte. En effet les publicitaires utilisent également cette peur pour
faire vendre. L’auteur explique que cette peur est très présente dans les pays occidentaux. Il
dit que les individus les plus protégés et les plus en sécurité, sont ceux qui ont le plus peur. La sur- médiatisation des crimes et de l’insécurité provoque d’une certaine façon cette peur. Il dit
que chaque verrou en plus renforce la peur. Ainsi la peur a un très grand pouvoir, elle s’autorenforce.
Les individus cherchent à s’en séparer à tout prix. Selon l’auteur le problème de la
peur de l’insécurité vient de la diminution de prise en charge collective. La baisse du syndicalisme
est un exemple de cette diminution, selon l’auteur. Ainsi les individus sont de plus en
plus amenés à trouver des solutions individuelles et prenant compte de leur personne. La prise
en charge collective des risques individuels diminue. De plus, depuis quelques années cette
peur est renforcée par le terrorisme et les attentats, dont ceux du 11 septembre 2001 à New York.

La prise en charge individuelle est inefficace face aux risques de la société. on voit
donc que l’assurance est, petit à petit remplacée par le thème de la sécurité. Alors que
l’assurance permettait de prévoir les risques pour tenter d’y répondre au moment opportun, la
sécurité lutte, de façon directe, contre les risques, pour tenter de les faire disparaitre. Or selon
l’auteur, cela ne fait qu’augmenter l’insécurité. De façon analogue, dans son livre Défendre la
ville, Thierry Oblet explique que la recherche de sécurité à tout prix, provoque à l’inverse, une
hausse de l’insécurité.
L’une des causes privilégiées de la peur, est sans doute l’étranger. Et cela depuis toujours.
Selon l’auteur cela découle d’une certaine logique puisque la peur est issue de ce que
l’on ne connait pas, de l’inconnu, tel que l’est un étranger. Cette peur de l’étranger ne peut pas
disparaitre, car il y a sur le globe des milliards de personnes, et chacun est l’étranger de quelqu’un
d’autre. De plus cette peur est issue de l’arrivée d’étrangers sur « son territoire », dans
sa ville, dans son quartier. Or les disparités entre les régions s’accroissent, le désir de migration
est donc très présent.
Malgré la globalisation progressive des échanges, c’est sur le plan géographique que
les évolutions sociales majeures sont les plus manifestes. Ainsi l’auteur aborde le destin des
villes, là où la peur se trouve majoritairement. C’est en ville que les effets de la mondialisation
se font le plus ressentir. Selon l’auteur, l’ouverture des pays provoque une « mondialisation
négative ». La suppression des frontières nationales a permis le développement
d’institutions internationales qui contribuent et renforcent le climat de désordre. Les villes
sont au coeur de la mondialisation. De plus lorsque l’auteur aborde le sujet des villes, il explique
que chaque ville comporte une zone plus démunie, sorte de ghetto. Chaque ville est
séparée en différents territoires, comme le quartier des affaires ou les zones résidentielles, qui
communiquent peu les uns avec les autres. Cela renforce la peur de l’étranger car la mixité
sociale est peu présente. La ville est constituée d’un ensemble d’environnement uniforme qui
sont imperméables les uns aux autres.
Pour conclure nous pouvons dire que l’analyse de Zygmunt Bauman est originale. En
effet avec son concept de « société liquide », il aborde notre société d’une nouvelle façon.
Cette façon de voir les choses est considérée par certains auteurs, comme très pessimistes. De
plus nous pouvons dire que, pour réellement comprendre l’analyse de Zygmunt Bauman, il
serait intéressant de lire ses ouvrages précédents tels que La société assiégée parue en 2005 et
Le présente liquide 2008/2009
Culture générale

aux sources de la guérison


 NDLR Tentative de synthèse de cet ouvrage dont le contenu me permet de mettre en mots des notions connues, plus ou moins intégrées, dans tous les cas notions dicibles 

AUX SOURCES DE LA GUERISON de  MICHEL ODOUL
«  Et si la vie était un risque à prendre ? »
Avant propos de Thomas Edison : » le médecin du futur ne prescrira pas de médicaments. Ses soins consisteront essentiellement à éveiller l’intérêt de ses patients pour l’alimentation ainsi que pour la véritable prévention des maladies »
Aux sources de la maladie : les causes externes
 L’individu confronté à la maladie ou à un accident est toujours surpris, puis vient le temps où il accepte sa part dans ce qui lui arrive, la vie reprend un cours moins chaotique
On peut noter l’environnement tout d’abord et qui est plus facile à cibler, ce dont nous disons « c’est la faute des autres ». Les temps barbares du passé se sont toujours accompagnés de maladies et d’épidémies destructrices, symptômes  évidents d’un déséquilibre général du rapport à la vie. A l’inverse On pourrait imaginer qu’une société de paix dans laquelle l’existence trouve un champ de réalisation juste et équilibré soit en bonne santé.
Aujourd’hui, nos temps barbares se nomment :
  1. médecine officielle dans sa caricature mécaniste, déresponsabilisante, et déshumanisée qui constitue des enjeux de pouvoir et de territoires. Nous sommes en droit de nous interroger  quant aux des pathologies « inventées » par les intérêts des grands laboratoires. Si ils avaient été appréhendés avec le même regard Voltaire, Galilée  eurent été perçus comme des hyperactifs… 
  2. prévalence du corps machine dans l’alimentaire, les bêtes sont violentées afin de produire plus : quelle insulte à «  la noireaude » !.
  3. ndlr : l’industrie alimentaire
 et par conséquent , nous voyons que
1.       ce sont nos comportement qui blessent la vie et par incidence nos âmes et nos corps
2.       c’est l’idée de l’abdication face à l’effort et la responsabilité individuelle,  déchirure entre l’âme et le corps car l’humain fasciné par le rêve de progrès matériel,  ne supporte plus l’investissement  de la quête et de la conquête, il a perdu le sens du sacré pour se rassurer avec la pensée  « magique » (la pensée du père noël).
Les sources psychiques : les causes internes
Remarque : dans l’imagerie commune le placebo est dû au « hasard » ou à un miracle !!! on observe qu’il n’est pas question d’un phénomène intérieur, ou d’une biochimie subtile propre à l’individu ; étymologiquement  le terme placebo signifie plaire.
Nos ancêtres avaient fait jalonner la vie de rites de passage, d’exutoire, la conscience se prépare  vers chaque nouvelle étape, la mort comprise ; Nous devrions revenir à l’élaboration de rituels pour leurs effets placebo car ils expriment les peurs inconscientes à ces moments de mues intérieures. A l’inverse aujourd’hui il faut se protéger de tout, affronter ses angoisses est devenu intolérable  et « si la vie était un risque à prendre « ?
Quant à l’inconscient collectif  il constitue également une source de tension, je prends pour exemple la notion de culpabilité dans l’archétype judéo-chrétien
Comment fonctionne l’esprit humain
Selon la synchronicité - explicitée dans l’œuvre de CG Jung - nous sommes en relation avec le monde et avec les autres à tous les niveaux, l’inconscient collectif nous interpénètre en permanence. Nos strates inconscientes  puisent dans cet inconscient, chaque rencontre a été voulue car elle participe à un besoin. Ces  expériences constituent la nourriture de la transformation, et les métamorphoses seront d’autant plus agissantes qu’elles seront inconfortables.
Nos inconscients connectés en permanence nourrissent le collectif et participe à sa structuration cette constatation est effrayante ! et responsabilisante : nous sommes tous responsables de la façon dont le monde évolue. Nos pensées et nos actes ensemencent la vie, l’enrichissent, ou la blessent.
                Le Moi// l’égo
L’homme est confronté à des situations qui le conduisent à dire « non » à la vie et ces refus induisent  des blocages
L’effet (exemple je conduis vite et je tombe dans un ravin) est non pas une punition quelconque, selon la philosophie occidentale, mais un acte réalisé en distorsion avec les lois fondamentales de la vie. On voit bien ainsi que
soit la structure vibratoire est en harmonie avec celles de la vie,
soit elle ne l’est pas et cela conduit à la maladie. Il est admis que la construction de l’être se fait en résonance et en interaction permanente avec le « biotop » dans lequel il évolue.
 Le moi fonctionne en état de veille et en état conscient, il ne comprend pas les états non conscients et non veille, au point qu’il peut empêcher le sommeil de peur de perdre le contrôle.
Le moi entraine souvent difficultés de sommeil, signature de la peur de lâcher les rênes. Lorsque le cocher (le moi) conduit la calèche dans la mauvaise direction et qu’il n’entend pas les messages,  alors le passager met la calèche en panne.
 Le moi ne peut reconnaitre qu’il se trompe ou qu’il a tort, il ne peut accepter d’être pris en défaut… il fuit et génère des tensions incroyables dues à une hyper vigilance, voilà ce qui constitue la base de la souffrance. Le schéma est le suivant : initiation des tensions, malaises, et mal être.
Quoiqu’il arrive, le soi reprend les commandes à l’insu du moi qui débraie parfois, et il choisit les conditions de reddition ( mettre l’individu sur le flanc)
 cf. aussi la femme de Loth : l’attachement au passé, en se retournant ,elle fut cristallisée  car elle était dans l’incapacité à se détacher du passé (où elle a si bien vécu) ; pour le moi, la reproduction de la façon dont nous avons résolu, nous fige, tue la vie en nous.
Quant au processus à entreprendre : la densification focalise l’attention vers le lieu (de la douleur) précis, réactivant le processus de vie où il avait été bloqué. Je ne suis plus dans une démarche de « lutter » contre, j’entre dans une démarche proactive dans laquelle je redonne à la vie des principes d’équilibre ; on retourne à la source afin de préserver l’état de santé, plutôt que lutter contre la maladie
Le champ supérieur : le Soi
 Le Soi sera toujours gagnant car il appartient aux dimensions de l’inconscient ; or donc il convient d’élargir le débat car le Soi ouvre la porte
selon les termes de  Marsile Ficin : « Cherche plus haut la lumière «,  il y a lieu de revenir au sens comme outil d’information (et la frustration comme outil d’évolution).
Remarque : le lâcher prise et tout sauf de l’abandon (exepté pour le Moi) : le sens du  lâcher prise réside dans l’acceptation de lois ou de causalités qui échappent au Moi dont il nous revient de déléguer au Soi ce qui se passe.
La véritable définition du lâcher prise est le renoncement et non faire le deuil de, car dans ce cas la conscience est focalisée sur ce qui est perdu.
Accepter de renoncer, c’est décider, faire un choix, s’impliquer
Je vous renvoie à l’ennéagramme qui décrit les 9 peurs archaïques qui déterminent 9 types de réponse, et si elles sont utiles dans l’instant, à terme elles peuvent éloigner l’individu de son essence
 Les prismes, générés par les peurs anciennes sont à la fois protecteurs (plus jamais ça) et réducteurs car s’ils perdurent, ils limitent la façon de voir
La peur génère une stratégie de défense et fabrique un stéréotype comportemental, à noter que l’extérieur n’est pas une réalité  mais une interprétation
                        Aux sources de la guérison : la réintégration de l’invisible///Sciences et traditions
 Les puissantes dimensions agissantes ne sont pas quantifiables, ni observables, en dehors des « ombres » qu’elles produisent
En pratique nous devons nous exercer à canaliser l’invisible pour lui permettre de restaurer les désordres du visible.
Ce qui est divin unifie, relie conduit à réconcilier
Dans un premier temps : accueillir le désordre comme le chagrin profond d’un enfant triste
Si nous sommes « malades »,  le corps est le condensateur qui a emmagasiné des tensions, il convient de le faire participer à rééquilibrer les énergies subtiles par exemple en pratiquant du shiatsu, ou de la méditation…
Il faut se rappeler que notre système immunitaire est  intimement associé à notre psychisme, cela conduit à reconsidérer l’invisible ;  ex : raccommoder la vieille chaussette trouée (ulcère à l’estomac)
L’esprit et la psychologie
Lorsque ce lien avec la source, l’essence la plus subtile se tord et se tend l’individu ressent cette rupture. A l’inverse si l’âme est défripée -effet placebo- ou non, elle se reconnecte avec le corps, l’individu se revivifie, la confiance revient ; le mécanisme est à la fois conscient et inconscient
Nous devons prendre en considération qu’il y va de notre salut d’aller vers la fin de la guerre car la maladie, la tension qui la provoque se manifeste par une opposition, une lutte contre, un non. Nous sommes là dans un état de guerre inconscient.
Remarque : si la vie nous fait peur, avoir à l’esprit que la vie est incertitude et flux permanent
Ce qui est diabolique est ce qui divise, sépare, isole, ce qui conduit à comparer à différencier. C’est bien de là que nait la souffrance, Cf. réconciliation des opposés chez Jung (anima et animus). C.G.Jung recommande de pacifier ces deux pans.
 cf.également les deux visages de l’homme représentés par  Abel (pasteur- le nomade) et Caïn (sédentaire- le cultivateur).La question se trouve exprimée entre  la liberté et la sécurité, or l’équilibre de ces deux aspect est fondamental
Où je décide de me poser ? c’est une question car plus je veux de sécurité, plus je renonce à ma liberté ;  et quelle capacité ai-je à assumer mes choix ?
En outre il est important de ne pas tomber dans la logique d’exclusion (si je suis artiste je renonce à la raison) etc..
Chaque fois que les objections émergent (de moi-même ou quelqu’un d’autre), elles sont l’expression de peurs infantiles du Moi (or le moi : si tu critiques c’est que tu ne m’aimes pas)
Par le passé la stratégie de l’égo a été une défense par rapport à des vécus ou blessures, et non l’erreur de jugement qui a conduit à l’image de soi dévalorisée
L’ego ne comprend la vie que de façon binaire (tord ou raison) il faut dédramatiser grâce à l’humour par exemple,  ou le jeu ou le paradoxe, sortir la personne de la réaction d’enfance dans laquelle elle s’est cristallisée ;
Sous forme de méthodologie on peut mettre en place la démarche suivante
1/ désamorcer la pompe à négativité à chaque instant car le premier être à qui pardonner est
              soi même
2/ écrire à ceux à qui on souhaite pardonner
3/ écrire à soi même enfin et s’envoyer la lettre : cela nettoie les mémoires émotionnelles
Remarque : pardonner c’est accepter de perdre un peu, accepter que la dette ne soit pas remboursée de même que faire la paix revient à dépasser les enjeux « mesquins ». Le véritable enjeu de l’état de santé est bien celui- là
Les malades « cardiaque » doivent noter que c’est le cœur qui distribue la vie en nous, lorsqu’il se serre parce que nous avons peur, il bloque la vie et en revanche, lorsqu’il s’ouvre ( au sens propre et au sens figuré) nous sommes en confiance, il propulse l’énergie de vie .
Conclusion  à travers la réappropriation de l’invisible, nous sommes capables de donner sens à ce qui nous arrive, cela implique des renoncements pour notre petit moi, cela implique de réintégrer la dimension de l’incertitude, d’accepter que des composantes de la vie échappent à notre entendement, d’accepter que les processus d’acquisition de la conscience ne sont pas démontrables, linéaires
Fra Angelico : « pour vous maintenant et à jamais le jour se lève et les ombres s’enfuient »