La parité en politique


La parité en politique par Isabelle Lefort ou le XXI ème siècle sera-t-il celui des femmes ?

La deuxième édition des women’s awards intervient cinq mois avant la date des élections. Les femmes accèdent – lentement- aux postes nécessitant du leadership, qu’en est-il en matière politique ?

La France vient d’être épinglée sur le volet de la parité par le rapport du World economic forum (la France est passée de la 46 à la 48eme place loin derrière les pays scandinaves, Allemagne, USA) etc…  alors que les entreprises qui résistent mieux à la crise sont celles où la diversité et la mixité sont le mieux représentées.  La France est loin derrière des pays tels que le Mozambique, l’Afrique du sud, le Burundi, la Croatie….depuis 50 ans nous n’avons connu qu’une femme Edith Cresson au poste de premier ministre.
En France moins d’un maire sur 7 est une femme
Neufs pays bénéficient d’une femme en qualité de président, 9 également ont une femme pour premier ministre ou chef de gouvernement, et 45 pays sur 135, depuis, 2008, ont une femme à un poste de commande politique.
A l’intérieur de ce classement on observe néanmoins que la France rejoint les premiers rangs dans les secteurs de la santé et de l’éducation ; en revanche les retard est patent dans le domaine économique et politique le retard est substantiel s’agissant de  la différence de salaire entre les hommes et les femmes.
Or en 2012 les françaises vont jouer un rôle majeur pour déterminer qui sera le président : tout simplement par ce que, selon l’Insee, elles représentent 52,5 % du corps électoral.
En 2010 le laboratoire de l’égalité voit le jour ; il est placé sous la houlette d’une adjointe au maire de Paris ; elle est de plus présidente de la coordination française pour le lobbying européen des femmes. Elle projette d’interpeller les candidats à la présidentielle sur les 20 propositions du programme.

Vous trouverez ces propositions sur www//: laboratoiredelegalite@Wordpresse.


Vers la maturité


Un âge nommé désir     Sur le thème Féminité et Maturité
Régine Lemoine-Darthois est présidente d’une société d’études sociologiques
Elisabeth Weissman, diplômée e Sciences PO, est journaliste , spécialiste des questions de société

Lorsque nous les avons quittées (cf. l’ouvrage de 2000 : les femmes du baby boom ont 50 ans)
Qu’est-ce qui fait que, à l’âge de la séniorité, certaines femmes se donnent la chance de vivre leur ultime désir ? Libérées des contraintes familiales, et des enjeux professionnels, conscientes de l’urgence et du temps qui passe, elles ont l’audace d’entrer en toute lucidité dans une nouvelle ère amoureuse, érotique, artistique, intellectuelle.
Nous avions pensé qu’elles se préparaient à se laisser glisser sur la pente du repli, comme si sérénité se conjuguait avec ralentissement.
Et voilà que nous les retrouvons éclatantes  de vie et radieuses, incroyablement rayonnantes, relevées, reconstruites ayant transmuté cette « crise » des 50 ans.
Et lucides comme elles ne l’ont encore jamais été, convaincue qu’il y a urgence à ne pas se laisser envahir par la résignation.
Car elles dévorent la vie, la croquent, la savourent, la dégustent ; elles sont devenues légères et graves à la fois, légères pour vivre leur désir, et suffisamment graves pour l’avoir décidé en toute conscience. le temps est compté alors, plus question de remettre à demain ce qu’elles n’ont pas réalisé hier, et pas question de se résigner à ne pas le faire.
Elles sont toutes entières à leur désir, elles vont vers les choses qu’elles jugent bonnes pour elles et font l’expérience d »une vraie liberté intérieure. Plus question d’être parjure à soi-même. Qu’il s’agisse d’une aventure spirituelle, artistique, sentimentale, érotique, l’aventure est choisie en totale conscience.
 En vérité, ne se seraient-elles jamais soumises ces femmes pionnières de l’émancipation féminine, le courant qui a baigné leur jeunesse n’est pas tari.
Remarque : elles en payent un prix excessif peut être, au vu de l’injonction qui est faite à chacune de se trouver, d’être heureuse et d’en fournir la preuve. Elles sont la génération qui a osé et qui n’en finit pas d’oser.
Ce livre traite de cet état d’audace et de fidélité à son propre désir. Il parle également du mécanisme d’animation qui met en mouvement, fait monter des projets, avancer, regarder le ciel avec le nez en l’air en se sachant mortel, qui donne envie de dire que la vie est belle, et remercier Dieu de vous faire aussi vivantes.
 Ont-elles raison de vouloir faire sens avec le plus de conscience possible ?



Les filles du baby-boom ont 50 ans


Les filles du baby boom ont 50 ans et…. (ouvrage co écrit en 2000)
Régine Lemoine et Elisabeth Weismann

R.Lemoine est pdg d’une société d’études, et E. Weisman, journaliste ; elles sont les premières à parler clairement des stigmates physiques et psychologiques de l’âge. Ce livre se nourrit des réflexions de femmes, porte un regard détaché sur celui de la société vis-à-vis d’elles, et surtout met en avant le message d’espoir que les babyboomeuses véhiculent.
Ces cinquantenaires inédites, pourtant encore jeunes et à l’aube de cet âge « entre chien et loup », ont une séduction déclinante et l’irrésistible sentiment qu’il reste pourtant de belles années à vivre et une vie à inventer avant le classement du coté des « vieux ».
Besoin d’être rassurée ? Que nenni, juste un hameçon lancé pour ramener du poisson.

Selon le cabinet Risc, la femme française est la plus universelle, celle qui incarne toutes les valeurs féminines ; elle est en outre celle qui a été le plus sollicitée par la mouvance des années 68-70
De plus ces femmes ont une conscience développée de leur image.
Alors lorsque les 50 ans approchent, les illusions aussi s’effondrent …,« Tu vois Cathy, on ne nous klaxonne plus »,  tous les possibles,  ceux que Dame Nature avait fournis en les faisant naitre femme ; le volet désolant , et parallèlement le volet rassurant lié à la prise en main de son destin, car selon ses femmes, chaque vie est un chef d’œuvre  à condition qu’on revendique une emprise sur son cours…  puissance de l’esprit, et lucidité vis-à-vis de soi même .

A  la fin de la guerre : le baby boom est tel qu’un nuage de sauterelles, une génération vorace et spontanée, miraculée, conçue à la fin des peurs, élevée dans l’idée que ca allait durer et régner pour une sorte d’éternité
A la fin de la guerre, les mères sont libérées des corvées, les loisirs …l’éducation devient permissive, et les points d’ancrage portent sur le travail et sur le sexe. ... » les garçons on n’en parlait pas car ils étaient une menace potentielle… elle est restée marquée par l’angoisse du bébé ».


Un court flash back réalisé par les auteures
De 60 à 68, l’oppression règne encore : construction du mur de Berlin, coup d’état à Saigon, assassinat de JFK, 66 révolution prolétarienne par Mao, guerre des 6 jours en Israël, dictature des colonels en Grèce, 68 écrasement du printemps de Prague.
On revient de loin, du fond du moyen-âge, où les filles n’avaient pas le droit de porter le pantalon.
Et au final; en 1965 Jean Foyer : défenseur de la loi d’émancipation des femmes  c’est le partage des droits ; « elles ont désormais du pouvoir sur leur écuelle ».
En 1967 Loi Neuwirth : « on fait entrer le diable dans les foyers » car avec la contraception l’homme ne peut plus « la tenir » avec les enfants.
Et arrive le temps du NON à l’homme tout puissant, du NON aux enfants non désirés, du NON à la vie de femme au foyer, vient Mai 68 période où toutes ont été marquées, et, plus que tout l'urgence de fuir la province étriquée .
Il reste une image forte, comme il en faut pour symboliser le changement ; le plaisir par opposition au devoir, la révolte et l’indépendance par opposition à la soumission. La jeunesse des idées éclate à la face du monde : tout est possible, y compris ce qui n’existe pas ; l’insolence, l’imagination, » il est interdit d’interdire ».
Le principe de plaisir, 68 est une génération arrogante, refus de l’héritage, et elle a prôné l’expérience personnelle comme source de toute valeur : la jeunesse est une valeur, fondation aux terribles conséquences lorsque cette génération se trouve aux prises avec son vieillissement
Et dans « le reste du monde «  les éléments de pression se relâchent, lorsque les femmes se « décolonisent »
En 1971 : manifeste des 343 salopes, l’avocate Gisèle Halimi obtient l’acquittement d’une jeune femme avortée après un viol 
En  1975 Loi Veil et entrée des femmes à Polytechnique,  HEC, etc…

Car l’implicite, telle mère, telle fille n’a pas fonctionné : E. Weisman relève que « on n’a pas fait ce pour quoi on était programmé ». Il est vrai que notre génération a été privilégiée, jamais dans l’histoire autant de modifications ont été favorables à un genre, selon un scénario de rupture avec celui des mères
Les femmes existent autrement qu’en tant que épouse, mère, ou mère ratée. Elles ont saisi leur chance et incarné une nouvelle figure féminine, ont substitué un couple égalitaire à la dominante masculine, en conséquence elles arrivent à 50 ans avec une véritable identité.
Pour celles qui ont vécu cette période, il demeure un sentiment de toute puissance entretenant  l’illusion que, par la suite de « bien » est arrivé « grâce à mai 68 », cela engendre une appartenance générationnelle très forte
Les auteures soulignent les volets de liberté, d’anticonformisme, du toujours possible.. toujours en train de remettre en cause l’ordre établi, capacité à s’indigner, à ne pas supporter l’autoritarisme, gout du plaisir.. . et ce faisant les 50-55 ans veulent tout et tout de suite, tous les plaisirs que la vie offre
Elles ont envie de faire la fête,  et disposent de la capacité à rendre belle toute nouvelle étape (ndlr, je m’y emploie).

Les femmes ont appris à vivre en « sujet » de leur vie, tout en sachant qu’il faut négocier avec elle (pas de toute puissance). Et c’est bien ainsi car il faut négocier avec plus fort que soi : le temps ; en effet à 50 ans elles se sentent encore jeunes dans un corps qui les lâchent et dans une société qui les larguent.
Cependant élevées au lait de la lucidité, elles décrivent les méfaits avec humour parfois cynisme, manière de conjurer le sort en le mettant à distance ; elles ont cru à la jeunesse éternelle et maintenant elles ne voient plus qu’avec des lunettes (à l’exception, pour séduire, d’un Paris à Bruxelles avec le Monde car il offre l’avantage d’avoir  des gros titres).

Cet exposé n’a pas pour objet de créer le désespoir dit l’auteur, simplement de provoquer cette distance indispensable à l’acceptation. « quand la fatigue me tombe dessus, je ne peux rien faire sauf au prix d’efforts gigantesques – je pense tout bas « je dois avoir au moins un cancer généralisé « et cela déclenche une sorte de honte d’avoir été rattrapée par mon corps…(où n’ai-je pas été assez vigilante ?)
Alors que la plupart des femmes grimpent les escaliers, nagent se relaxent… babyboomeuse oblige
« Je prépare mon avenir de petite vieille bien propre »…disent-elles en souriant.

Dans une société de type machiste les amantes et les mères sont préservées, ensuite tout se gâte.
Certaines d’entre elles pensent « J’ai perdu ma beauté, je ne savais pas que j’étais belle, je le sais maintenant, c’était mon passeport, ma carte de visite » ; la question cruciale est bien celle d’un effondrement narcissique.
En conséquence il est patent que le challenge consiste à se débarrasser des avatars de la séduction et à les troquer contre un regard de réassurance, quel qu’il soit, d’où qu’il vienne car sans regard pas de vie ; on sait que les sdf en meurent.


Ce challenge est présent car la cinquantaine est un moment de négociation avec soi même, ça suppose d’être bien structurée, et la seule solution consiste à trouver en soi cette réassurance, cf Claude Habib « pouvoir se confier à des femmes et se définir entre femmes, hors de la tutelle et de la censure qu’exerce le regard masculin ».
Les femmes de la cinquantaine ont une double obligation de conformité, rester minces et belles et surtout rester jeunes..car il y a là une quasi injonction démographique,  cela est concrétisé par la presse, féminine ou non ; entre la presse des 30/35 ans et la presse sénior il n’existe rien.
De ce décalage entre une représentation individuelle et le reflet de la société, il y a  un énorme malentendu, d’où nait le sentiment d’appartenir à un drôle d’âge, entre deux… (et en plus ces femmes ne se présentent pas vieillissantes)

En route vers le remaniement
Les Babyboomeuses  sont contraintes d’opérer les transformations nécessaires, ces combattantes sont dans la résistance lucide et active utilisant tout ce qui est à leur portée pour juguler (et apprivoiser) les effets du temps.
« J’accomplis mon devoir de « beauté-jeunesse », elles souhaitent faire ce qu’il faut pour être dans la course, car à l’inverse si elles relâchent le corps elles craignent de se relâcher en totalité (alors que ce n’est pas la loi de cette génération).
En conclusion, c’est bien en identifiant le malaise qu’on peut le vaincre, le dépasser et parvenir à s’accepter
Cette démarche intellectuelle ou intra-psychique est encore une spécificité des babyboomeuses…sortir grandie, et apaisée de l’épreuve
Elles répètent :
« J’ai fait des études, des enfants, un couple, une carrière, voilà que ayant le sentiment du devoir accompli, il me reste un travail énorme : partir à la découverte et à l’apprentissage de moi-même »
« Je vais patiemment, voluptueusement m’expérimenter, me regarder faire, m’écouter penser »,…
« Les aléas de la vie sont autant d’occasions de comprendre comment je fonctionne et comment les autres fonctionnent face aux difficultés…. Je suis à la fin de quelque chose et au début d’autre chose, de l’âge mur, de la sagesse, ça m’intéresse de vivre cela. .. une jouissance de la conscience de la connaissance de soi…la force de la jeunesse a laissé place à celle de l’expérience, de la connaissance du monde et des arcanes de l’âme humaine (sacrée puissance que celle là) »
« Entrer dans l’âge d’être, être dans son désir, disponible à l’écoute de soi, auprès de ses désirs et de ses émotions, une vraie force intérieure qui vous révèle à vous-même et aux autres »
«  Disposer de grandes plages de solitudes et de liberté… un luxe bien mérité »
La génération du baby- boom a bénéficié de l’explosion des méthodes du travail sur soi, découverte du bienfait du travail psychanalytique ou psycho-thérapeutique, et c’est bien lorsqu‘on se retrouve face à soi que l’on en mesure tout l’apport
En somme, elles partagent  l’acceptation de la réalité sans cynisme ni résignation, la capacité d’élucider les conflits intérieurs (à croire Montaigne : » se réserver une arrière boutique toute nôtre, toute franche en laquelle nous établissons notre vraie liberté et notre retraite et solitude »)

Vers un autre type de séduction
Il revient d’être séduisant par son charme, par sa générosité, par son expérience féminine, rassurante, rieuse et une séduction sélective de l’intelligence et de la maturité. On note la différence entre être séduisante et vouloir séduire, un espace libéré par les hommes qui se déploie vers les autres.
De l’ordre de la « brillance phallique » selon les termes de Freud
Cette transformation apporte une nouvelle relation aux autres, et constat est dressé que celles qui ont eu d’autres sources d’épanouissement tel que le travail développent plus facilement de telles capacités
Une des femmes interrogée témoigne : « Mes enfants sont loin, je les ai élevés avec mes valeurs c'est-à-dire l’autonomie, me voici rendue à moi même, je suis heureuse du temps qui m’est donné ».
Après la fin de l’activité- y compris dans les cas où celle-ci n’était pas contrainte- apparait l’attrait de la liberté qui est aussi de laisser aller la vie comme elle veut. A compter de ce moment c’est l’abandon de la volonté , et il se dégage c’est un incroyable sentiment de confiance en soi que de n’avoir pas à prouver à tout instant qu’on a raison ; l’abandon de la volonté de pouvoir est le vrai signe de la confiance intérieure
Les babyboomeuses ont-elles trouvé la clé du bien vieillir ? c’est un but, et on devrait s’y préparer et dans cette optique se transformer tout le temps ; C’est dans les moments de passage qu’on se sent le plus vivant
   en 1950 statistiquement il restait encore 15 ans à vivre
  en 2010, à 65 ans il reste environ 23 ans de vie aux femmes

Et maintenant ?
Que les cinquantenaires soient intéressées par la reconnaissance de ce qu’elles sont : ok, et c’est incontournable car, nécessité démographique oblige (en 2010 elles représentent les deux tiers des séniors)

Alors les auteures de conclure (et je m’engage à leur coté)
Elles vont entrainer une mutation de ce groupe d’âge… et l’image de la maturité en sera modifiée
Elles abordent cela de manière individuelle, parce que sauf entre amies, on ne parle pas de ce sentiment étrange de n’être ni jeune, ni vieille ; et cela constitue une chance pour l’ensemble du corps social… elles veulent encore et toujours laisser une empreinte sur leur génération (elles ne lâcheront pas le « morceau »), tout le monde va y gagner
Elles sont déjà dans le bonheur du nouveau rythme
« Oui je serai une femme magnifique »….alors mes consœurs vous êtes attendues pour une nouvelle révolution.



Entreprendre et Réaliser


LES 7 HABITUDES DE CEUX QUI REALISENT TOUT CE QU’ILS ENTREPRENNENT  de Stephen R.Covey notes de lecture

L’auteur est diplômé de Harvard et président du Covey Leadership center, il fut aussi conseillé du président des Etats Unis
Trois de ses ouvrages ont été publiés en français dont « priorités aux priorités » qui développe et enrichit la plus utile, selon lui, des 7habitudes, celle qui apprend à gérer son temps.

                Les 7 habitudes  traitent des principes inhérents aux lois naturelles qui gouvernent nos vies et notre efficacité organisationnelle, ces lois sont hors du temps elles sont universelles et interdépendantes.

Chacun de nous vit selon des schémas, des habitudes qui sont autant de traits de caractères acquis, de manière inconsciente,  générateurs de comportements négatifs destructeurs et inefficaces. Ainsi nous adoptons des habitudes qui mènent à l’échec professionnel et personnel.
Dans ce livre, il vous présente 7 habitudes de gagnants. Elles constituent une des possibilités d’accéder progressivement et selon des lois naturelles , à une approche globale qui mène à un développement individuel et social positif.

Les 7 habitudes  fonctionnent comme une échelle de maturité. Nous acquérons des principes d’équité, d’intégrité et de dignité humaine. Nous acceptez les changements qui touchent notre vie familiale et professionnelle et nous gagnons en sagesse et capacité de saisir de nouvelles opportunités.
Les 7 habitudes permettent d’agir en harmonie avec ses propres valeurs. Nous communiquons mieux avec les autres. Nous réglons vos problèmes personnels, familiaux et professionnels. En somme nous découvrons que le pouvoir est entre nos mains.

L’auteur propose une démarche en deux temps :
1/ Percevoir : comprendre comment on voit le monde 
2/ Travailler sur la représentation que nous en faisons, sur ce que l’auteur appelle nos paradigmes.

 A/// la victoire intérieure
Habitude n°1 : la pro-activité revient à faire des choix et dominer les forces extérieures
Habitude n° 2 : ma mission consiste à savoir dès le départ où je vais (se rendre compte de l’ important)
Habitude n°3 : donner la priorité aux priorités

B/// la victoire publique
Habitude n°4 : penser  gagnant/gagnant
Habitude n°5 : chercher d’abord à comprendre ensuite à être compris
Habitude n°6 : créer un effet de  synergie

C ///l’imprégnation
Habitude n°7 : aiguiser nos facultés en relisant les 6 habitudes
A noter que depuis la publication de cet ouvrage, un autre est publié quant à la 8 ème habitude (outils)
Selon l’auteur  Pour transformer nos vies, nous devons faire l’acquisition  d’une nouvelle boussole, nouvelle orientation à notre compréhension des relations et du changement.
Car les Enjeux, ce sont  nos  paradigmes et nous devons entamer des travaux à leur propos
« Plus nos valeurs, nos cartes de vie s’alignent sur des principes justes plus elles seront précises et utiles ».
En conséquence nous allons vers un changement de paradigme, c.a.d. vers de nouvelles façons de penser et de voir le monde.
Cette démarche repose sur le principe suivant : le changement se produit de l’intérieur vers l’extérieur car notre vision du monde induit nos comportements, il faut observer le filtre à travers lequel nous regardons le monde. Changer c'est changer nos modes de perception (ndlr attention pas n’importe comment).
 Il faut commencer par nous même en ce que nous avons de plus profond : paradigme, personnalité et motivations.

A Noter selon Marilyn Ferguson : la porte du changement s’ouvre de l’intérieur
Exemple dans notre rôle de parents : au lieu de vouloir changer notre fils, nous avons concentré nos efforts non pas sur nous même, non pas sur nos techniques mais sur nos intentions profondes.
Emerson «  ce que vous êtes résonne tellement fort à mes oreilles que je n’entends pas ce que vous dites »….
Selon Emerson,  ce que nous sommes communique beaucoup plus que ce que nous disons ou faisons.

Le Problème  ne réside ni dans le comportement ni dans l’attitude, il réside dans le « plan » tenu entre les mains ; (on n’utilise pas le plan de Paris pour se diriger dans Lyon)
Lorsque nous ouvrons la bouche pour décrire ce que nous regardons, nous nous décrivons nous même : nos perceptions ; donc nous devons travailler sur nos représentations du monde, sur nos paradigmes.
(Cf. le concept de projection chez K.G.Jung) ndlr

En guise de première conclusion la façon dont nous voyons le Problème est le Problème.
Einstein : « nous ne pouvons résoudre les Problèmes difficiles en demeurant au niveau de réflexion où nous nous trouvions lorsque nous les avons crées. »

Présentation des 7 habitudes
 S. Covey reprend l’échelle de la maturité :
                                :dépendance : « vous prenez soin de moi »
                               : Indépendance : je suffis à mes besoins
                               : Interdépendance : « nous », nous associons nos efforts, vous et moi pouvons accomplir de grandes choses Je partage ce qu’il y a de plus profond en moi, et j’accède aux vastes ressources potentielles qu’apportent les autres. Les personnes interdépendantes joignent leurs efforts à ceux des autres pour atteindre leurs plus grands succès.
Cependant l’auteur souligne qu’il faut avoir suffisamment  « de soi même », pour se mouvoir en interdépendance.
Le concept d’interdépendance peut avoir un arrière gout de dépendance, il pousse parfois à vouloir « briser » les chaines, cela révèle une plus grande dépendance à laquelle l’individu ne peut échapper ; cette dépendance interne s’exprime par le fait de laisser les autres ruiner notre vie affective. Une vraie indépendance donne la force d’agir au lieu de se laisser guider.
L’interdépendance est nécessaire au succès d’une équipe, d’une famille, ou d’une carrière.
Ramené à l’entreprise, cela revient à travailler sur la capacité de production des employés en achetant leur engagement, leur cœur et leur esprit en plus de leurs mains ; car en focalisant uniquement sur eux, on ne capte pas l’énergie produite par leur engagement.

Si vous souhaitez plus de détails, m’adresser un mail car l’article comporte 6 pages