L'ENTREPRISE CITOYENNE


L’ENTREPRISE CITOYENNE
En ces périodes de développement durable, consommation responsable et autre Grenelle, nous sommes en endroit de nous interroger : l’entreprise doit –elle être citoyenne ?
Traditionnellement l’entreprise –la firme, l’usine- est destinée à la création de biens et de services.
Depuis quelques décennies, nous voyons poindre sa responsabilité à procurer de l’emploi ; 
alors quid de sa responsabilité sociale, choisie ou reçue en héritage,( on peut se demander si c’est bien là, sa vocation).
Si on élargit le raisonnement, nous pouvons  lui imputer une responsabilité environnementale et en cela, rien d’étonnant, car elle impacte l’environnement.
En revanche, et par itération, nous voyons poindre des interrogations qui ont couleur  et parfum de responsabilité sociétale.
L’Entreprise doit-elle être citoyenne ? Cela pose la question de la définition de la citoyenneté.

L’entreprise consomme des ressources finies – carburant, énergie de travail - , et en produisant des biens ou des services,  elle produit également des « déchets ».
L’entreprise implantée, dans un territoire est un écosystème ; de fait elle doit prendre en compte l’ensemble des parties prenantes, -clients, actionnaires,  la société civile- dans laquelle elle se meut, et la planète. Une entreprise est en constante interaction.
Je préfère par conséquent le terme de responsabilité sociétale à celui de « entreprise citoyenne ».
Elle repose sur trois piliers :
                Celui des ressources humaines, parce qu’une entreprise repose sur  la richesse humaine,
                Celui de l’économie, car une entreprise est comptable de sa pérennité à ses clients et à ses fournisseurs,
                Celui, enfin, de l’environnement, parce qu’elle doit prendre en compte le répercussions de son activité, sur le monde environnant.
Nous y sommes, les entreprises, quelque soit leur taille et le nombre de leurs salariés, doivent se mobiliser pour remplir leurs obligations sociales et environnementales ; et on voit très vite que toutes les entreprises s’engagent vis-à-vis de la société, y compris sans le savoir, et sans le faire savoir.
Les entreprises, et y compris si elles sont entièrement sous  gestion privée,  développent une démarche d’intérêt public.
Ce faisant, désormais, au-delà de la performance économique, le nouveau challenge, pour les entreprises d’aujourd’hui, est bien celui de la performance globale.
Les économistes classiques vont donc revoir leur copie : la finalité de l’entreprise, n’est plus uniquement de gagner de l’argent, elle est bien par surcroit, de servir des clients, et d’améliorer son bilan carbone  et d’apporter du bien être à ses salariés.
 Sa richesse et dans l’immatériel, dans les hommes, leur compétence, leur engagement, leur fidélité…cf.  les  mauvaises relations sociales coutent un point de PIB par année
Alors, l’entreprise « greenwaschée » ? ou l’entreprise Responsable ?

L'ENTREPRISE CITOYENNE

En ces périodes de développement durable, consommation responsable et autre Grenelle, nous sommes en endroit de nous interroger : l’entreprise doit –elle être citoyenne ?
Traditionnellement l’entreprise –la firme, l’usine- est destinée à créer des biens. Depuis quelques décennies, nous voyons poindre sa responsabilité à procurer de l’emploi ; quid de sa responsabilité sociale, choisie ou reçue en héritage, outre que, on peut se demander si c’est bien là, sa vocation.
Si on fait glisser le raisonnement , on peut  lui imputer une responsabilité environnementale, rien d’étonnant, car elle impacte l’environnement.
En revanche, et par itération, nous voyons poindre des interrogations qui ont couleur  et parfum de responsabilité sociétale.
L’entreprise doit-elle être citoyenne ? Cela pose la question de la définition de la citoyenneté.

L’entreprise consomme des ressources finies – carburant, énergie de travail - , et en produisant des biens ou des services,  elle produit aussi des « déchets ».
L’entreprise implantée, dans un territoire est un écosystème ; de fait elle doit prendre en compte l’ensemble des parties prenantes, -clients, actionnaires,  la société civile- dans laquelle elle se meut, et la planète. Une entreprise est en constante interaction.
Je préfère par conséquent le terme de responsabilité sociétale à celui de « entreprise citoyenne ».
Elle repose sur trois piliers :
  • Celui des ressources humaines, parce qu’une entreprise fonctionne d’abord avec  la richesse humaine,
  • Celui de l’économie, car une entreprise doit assurer une pérennité à ses clients et à ses fournisseurs,
  • Celui, enfin, de l’environnement, parce qu’elle doit prendre en compte le répercussions de son activité, sur le monde qui l’entoure.
Nous y sommes, les entreprises, quelque soit leur taille et le nombre de leurs salariés, doivent se mobiliser pour remplir leurs obligations sociales et environnementales ; et on voit très vite que toutes les entreprises s’engagent vis-à-vis de la société, y compris sans le savoir, et sans le faire savoir.
Les entreprises, et y compris si elles sont entièrement sous  gestion privée,  développent une démarche d’intérêt public.
Ce faisant, désormais , au-delà de la performance économique, le nouveau challenge, pour les entreprises d’aujourd’hui, est bien celui de la performance globale.
Les économistes classiques vont donc revoir leur copie : la finalité de l’entreprise, n’est plus uniquement de gagner de l’argent, mais bien par surcroit, de servir des clients, et d’améliorer son bilan carbone  et d’apporter du bien être à ses salariés.
Sa richesse et dans l’immatériel, dans les hommes, leur compétence, leur engagement, leur fidélité…cf.  les  mauvaises relations sociales coutent un point de PIB par année
L’entreprise « greenwashée » ? ou l’entreprise Responsable ?e