Bilan des Duos Parrains/parrainés pour l'exercice 2010

BILAN

à vous revoir le 1er/02/2011

BILAN Pôle Parrains Parrainés pour l’exercice 2010
En année caldendaire

CONVENTIONS pour DUOS PP
En 2008 : 1
En 2009 : 7 nouvelles conventions
En 2010 : 12 nouvelles conventions signées
2 voire 3, en préparation pour janvier 2011

RECHERCHE DE PARRAINS
Deux réunions d’information sur le thème « profession Parrain »
Afin de présenter la démarche, le rôle du parrain, les attentes des créateurs…
*21/04/2010 au siège de la Banque postale Entreprise
*21/09/2010 locaux de la maison de l’emploi :

CREATION D’OUTILS

1/Document d’entretien entre Parrains/parrainés
2/Feuille de planification de projets/activités
3/Selon le support fourni par le CJD : tableau de bord simplifié
4/Document pour recueil de l’évaluation du parrainage sur 2 ans
5/ Questionnaire en juin 2010 afin de recueillir les attentes en matière de formation et modalités d’échange et de rencontres

PARTICIPATION A DIFFERENTES MANIFESTATIONS
1/ Forum des entrepreneurs hangar 14 le 9/6/2010
2/Matinées de la création afin de détecter les besoins en parrainage
10/02, 14/04, 16/06 au premier semestre
6/10/2010 et 8/12/2010 au deuxième semestre
3/Rencontres avec la directrice de la pépinière : avec pour objectif de repérer les attentes spécifiques des hôtes de la pépinière,
Echange de supports et propositions de travaux soumis à G. de W.
4/Ateliers « Boite à outils » du 24/9/2010 et du 21/05/2010
« La création d’entreprise : un projet de vie »

ANIMATIONS
2 /02/2010 : Philippe Wagner KPMG : lecture du bilan
21/04/2010 : démarche marketing/politique commerciale AB
15/06/2010 : communication orale/gestion du temps ELC et AB
21/09/2010 : recherche Parrains et modalités de
fonctionnement en réponse au questionnaire des besoins préparé par AB
9 /11/2010 : Questions et réponses sur les points spécifiques AB
Théme : communication / 5 mots clé animé par Sandie Rimbert
En Prévisions : 3 réunions sont fixées au premier semestre 2011

ANIMATION DU COMITE PROJET du pole PPP le 27/7/2010

EVALUATION DES PARRAINAGES DE 2009/2010
A la question 1 : objectifs atteints ? de partiellement à entièrement
A la question 2 : fréquence des rencontres observée: OUI
A la question 3 : durée des rencontres : OUI
A la question 4 : lieu des rencontres : OUI
A la question 5 : structuration des rencontres : OUI
A question 6 : transfert de compétences :
- Découverte du métier de chef d’entreprise
- Parler de « mon « entreprise/ Communication
- Savoir manier les données chiffrées/ Gérer
- Elaborer les dossiers administratifs et financiers
- Développer la confiance en soi
A la question 7 : ambiance bonne : réponse positive
A la question 8 : expérience satisfaisante
A la question 9 : impact :
- Compétences et connaissance du rôle nouveau
- Développement du chiffre d’affaire
- Méthodologie de recrutement
- Respect du rythme d’apprentissage de la personne

L'art du vivant

L’art de cultiver l'élan vital

L’union renforce ; l’énergie que tu donnes est à toi, il s’agit là de » l’Art de cultiver l’élan vital » par
*l’aptitude à créer du lien et
*à susciter avec les autres une dynamique féconde.

Que va léguer la génération des baby-boomers ?
Quelle est leur valeur, hors « poids des retraites » et au delà du manque d’emplois des jeunes; ma réflexion se place quelque part entre nouvelles technologies, infrastructures modernes, et « poids des retraites ».
Le contexte, en 1960 un homme passait 50 ans de sa vie à travailler sur 68 ans en moyenne d’existence, en 1995, il y passait 38 ans sur 76, et en 2010//2020, il y passera 42 ans sur 90. De plus on sait que dans les Pays riches, un bébé sur deux né depuis 2000 sera centenaire.

Cela pose trois questions
Question n°1/ quelle vie pour les jeunes retraités,
Question n°2/quelle image face à la société ?
Question n°3 s’il y a eu une contribution positive leur génération, comment la mettre en exergue ?
En pratique le challenge qui se présente à eux consiste à sortir de
*La culpabilisation d’être « vieux « synonyme de charge, (qui est à l’origine des coûts de la médicalisation de la vieillesse ?)
*La culpabilisation d’être riche ou aisé, face au chômage des jeunes, comment sont-ils intégrés aux centres de profit : consommation, épargne et redistribution?

Pour s’acheminer vers …quoi ? très précisément ?
Alors l’expérience ? un mot connoté
Les retraités, un poids pour une nation ou une richesse nationale ?
40 milliardaires américains se sont engagés à léguer la moitié de leur fortune à des organisations caritatives, suivant en cela l’initiative lancée par Bill Gates et Warren Buffet : The Giving Pledge
W Buffet peu enthousiaste devant les « fortunes dynastiques » ajoute : une personne riche doit laisser suffisamment à ses enfants pour qu’ils fassent ce qu’ils veulent, mais pas assez pour qu’ils ne fassent rien » ; alors qu’y a-t-il entre suffisamment et pas assez ?, s’agissant tout autant du volet sommes des avoirs, que du volet croissance culturelle et intellectuelle.
En France, voire dans certains pays européens, qui sont moins frappés en temps de crise, l’état a une fonction redistributrice à laquelle les américains sont hostiles ; notre état « social » s’agissant des retraites est bâti sur pacte entre générations ; or ce pacte craque comme un vieux navire.

En répétant depuis 20 ans qu’on »va dans le mur » - les médias communiquent sur le mode catastrophisant- et occultent la dimension individuelle et spirituelle : que faire du temps gagné ?, en quoi les retraités ont-ils fait croitre la société ? en quoi ont-ils élargi le champ de conscience de leur pair ? quels sont les biens transmis matériels, intellectuels voir spirituels


Sous forme de réponse provisoire à la question n°1
D’abords bien vieillir pour soi et bien vieillir pour la société : avoir sa place : ouvrir une entreprise de « reconnaissance » ; les centenaires d’0kinawa qui sont les porte-bonheur de les enfants et petits enfants, sont perçus comme un trésor.
Les retraités vivent et font vivre ce qui en eux ne meurt pas.
Vieillir est un travail, un CDI à temps plein, une tache complexe, non enseignée à l’université,
Vieillir c’est gagner en force intérieure .

Sous forme de réponse partielle à la question n°2
Ensuite transmettre l’image d’un » vieillir » enviable c'est-à-dire véhiculer l’image d’être autre chose qu’un inactif indemnisé
Lorsque le travail demeure le support principal de l’identité ; qu’en est-il des périodes de « non travail » ? et par extension celles des « retraités »
Vieillir c’est n’être pas régi, dans nos contrées, par un principe de nécessité : le retraité perçoit une pension qui le dispense de gagner sa vie « à la sueur » de son front ; est-ce le principe judéo-chrétien qui est battu en brèche ?// le loisir s’oppose –t-il au travail ? , la retraite reste néanmoins contributive du travail, ensuite le retraité moderne « le jeune », -outre sa contribution large au bénévolat- participe à la vie de la cité,
Enfin montrer qu’on a contribué à rendre la vie meilleure : espérance de vie, développement des moyens de communication physiques et virtuels.
Le retraité se situe dans un état étrange, rebelle à toutes les catégories de pensées
La « retraite » qui n’est nullement une période de retrait, est considérée comme l’anticipation d’un Eden, L’Eden que s’est forgé la personne active, c’est se faire plaisir, plaisir au travail, dans sa vie de femme, d’homme, de parents et par extension continuer à se faire plaisir dans sa vie de retraités.

Sous forme de réponse partielle à la question n°3
Alors si nous parlons solidarité faisons de l’expérience une richesse nationale et portons en évidence la notion de transmission.
La génération des « retraités », elle emmène les personnes du quatrième âge dans ce processus, et elle a pour mission de faire amorcer un Virage d’image et principes, à l’ensemble du corps social.
Le virage se situe dans la capacité à être davantage, et à remettre le »faire » à sa juste place
C’est avoir de la compassion pour soi (et pour son entourage), de l’indulgence et de la bienveillance, au sens de bien veiller cf C. Badey-Rodrigez.
C’est entretenir ses aptitudes de souplesse et d’équilibre physiologique et psychique, de mémoire et d’ouverture d’esprit, cela revient à prendre soin de soi avant « d être malade ». Idem
C’est entretenir ou développer la capacité à interagir sur l’environnement, l’écoute, l’empathie et enfin la personnalité orientée vers les individus (critère de performance dans l’entreprise désormais).
Cela passe également par l’importance accordée à la communication de ses émotions avec l’environnement, car le stress psychologique fait flamber les substances inflammatoires génératrices de pathologies.

Et bien entendu l’estime de soi ;
dont découle la capacité à réagir aux changements de façon créative, la faculté d’adaptation aux situations de stress, la supposition qu’il existe des solutions, une issue favorable aux situations,
en résumé : la propension à aimer la vie
***

Sous forme de conclusion partielle : Michele Salamagne : « l’élan vital » est un autre rapport au temps qui nous pousse à rester dans le présent sans accélérer les choses, sans se perdre dans la frénésie du faire qui rassure et comble la peur du vide.
Savoir se mettre au diapason de l’autre, sans casser l’énergie qui passe. C’est aussi selon Bernard Montaud « l’accompagnement du vivant ».

Etre plus riche ensemble

Les duos parrainage et l’intelligence collective
A la date à laquelle j’écris, le pole Parrainage initié, voici une année, a bien grandi :
bon anniversaire PPP !!!
Teilhard de Chardin , jésuite et paléontologue de la première moitié du XX ième siècle remet en lumière l’idée d’intelligence collective, je dis remet en lumière car on peut se référer sur ce point à une ancienne tradition kabbalistique.
Selon Teilhard de Chardin l’humanité a pour mission l’édification d’une noosphère c'est-à-dire la mission de transformer la planète en une sphère de conscience, et j’ajoute, tout à fait modestement, en une « entreprise apprenante ».
Selon ce philosophe « rien ne résiste à un nombre suffisamment grand d’intelligences groupées et organisées. »
J’en reviens au pole Parrains/parrainés.
Nos rencontres drainent en moyenne une trentaine de personnes Parrains, Créateurs nouveaux, ou bien participants de la première heure.
Cette parcelle de conscience humaine collective nous permet de grandir et nous rend individuellement et plus riches.
Je me surprends néanmoins à souligner ce paradoxe : les créateurs d’entreprises-tout autant- que les parrains accompagnateurs - pour en arriver là- ont eu à développer si elle ne préexistait pas, -une bonne dose d’égoïsme.
En effet un bon collaborateur ne fait pas nécessairement un bon chef d’entreprise.
Le pole PP aujourd’hui, cette phase de mise en œuvre au démarrage dépassée, voilà que parrains s’entraidant, -je n’ai aucune connaissance en expertise comptable et me tourne ainsi vers un autre parrain associé d’un des « big fours »- les entreprises créatrices démarrent elles aussi dans la fonction d’entraide.
Je vous invite à vous intéresser aux travaux, versus échanges, que conduisent ensembles SMD2i, Aptitudes et Manifer-sociati.
Seul on marche plus vite, ensemble on marche plus loin ( proverbe africain)
On a souvent la naïveté de penser, que seul on est plus efficace, en pratique, c’est tout le contraire, la force d’être à plusieurs se joue dans l’interaction et l’alchimie entre les individus plus que dans la simple addition des expériences et des talents.
On va plus loin, on unit nos forces, et de surcroit on prend plus de plaisir. Y compris les « choses « matérielles deviennent plus riches. (Grand corps malade)
Alors chers créateurs d’entreprise développez votre business, grandissez et apportez votre contribution à l’altruisme en passe de devenir la valeur de référence, au sein de laquelle chacun reconnait qu’il a intérêt au bonheur