L’Entreprise de soi ou entreprise@mavie.com

Voici  quelques semaines Je vous entretenais de « mon entreprise@ma vie.com
Je vous dois des éclaircissements.
L’ enjeu :  être en capacité de faire fructifier son capital humain
Les mutations de l’économie que nous traversons impliquent d’avoir recours davantage à notre créativité, notre adaptabilité, et ceci, bien évidemment dans le respect voire la mise en valeur  des cultures, de la diversité, c.à.d. d’avoir recours à ses spécificités.
Pourquoi « l’entreprise de soi » ?
Selon ma conception l’homme augmente sans cesse sa capacité à se connaitre, à s’éduquer, à s’adapter au contexte, aux évolutions de son environnement et de la société, et ce faisant il adapte sa stratégie de vie.
Je vous renvoie à la pyramide d’Abraham Maslow (besoin d’auto accomplissement).
Dire que la croissance de l’individu est une entreprise de soi, signifie que l’individu est défini par son désir de développement. Ce désir est inhérent  à l’état d’être.
La question : y a- t –il un avantage à le conscientiser ?
L’homme est en position de ce fait d’être l’entrepreneur de sa vie, pour autant bien entendu, qu’il ait  conscience de ces mécanismes.
Et, en même temps,  cette entreprise constitue  celle de ses initiatives qui favorisent son développement personnel, et son épanouissement.
Entreprendre,  c’est « prendre entre » étymologiquement, c'est-à-dire rassembler des éléments existants pour en faire une entité nouvelle ; il s’agit en même temps d’ancrer cette nouvelle entité dans le milieu environnant.
Remarque : l’entreprise de soi dépasse et englobe la création d’entreprise, celle-ci est une démarche d’action tandis que l’entreprise de soi s’apparente  à  une attitude sociale.
Très brièvement je souhaite vous sensibiliser à l’avantage d’adopter une stratégie pour sa propre vie, que l’on soit adolescent, adulte, retraité ou sur le point de l’être.
La méthodologie
  Pour quoi adopter, et comment faire ?
Quel intérêt ai-je à avoir une prise sur ma vie ?, face à une forme de soumission des attentes de ma famille ou de mon clan ?
Pour Quoi ?
La première question : suis-je respectueux de moi-même, de mes valeurs, de mes attentes profondes ?
Vais-je privilégier l’auto construction tout au long de mon existence, en pleine conscience,  ou la création  de moi-même via le coté par défaut susceptible de  générer  de la frustration ?
Postulat : je suis venu au monde avec des richesses ; ai-je la volonté de les cultiver ?
Petit manuel pour trouver pour soi le chemin de mon accomplissement
Comment je suis responsable de moi-même ?
            Quels sont mes rêves ?
Quelles sont mes valeurs ?
Comment vais-je choisir d’évoluer ?
Comment vais-je atteindre mes objectifs ?
 Dans la démarche : assurer sa quête identitaire , il y a du moteur et de la finalité
Remarque : les compétences et les ressources que l’on mobilise dans son travail, sont aussi forgées dans la vie privée
Attention entreprise de soi est différente de ma « boite », cette dernière bénéficiant du développement de la première
En résumé –provisoire- je dirai qu’il s’agit
 de définir son portefeuille d’activité, je me tourne en cela vers CH. Hardy, c'est-à-dire de « mettre en marché » l’entité multiple que nous constituons.
De favoriser l’éclosion de « l’homme –acteur »
Je fais également référence à Aristote, et  son » vivre et agir bien «, à savoir aller au delà des critères économiques mis en évidence par son employabilité ou son entreprise, et être acteur de sa santé, de ses plaisirs, de sa bonne écologie relationnelle. Cela induit encore et toujours  la nécessité de développer son autonomie, sa responsabilité. On touche là à l’évolution de l’Humain.
Le métier d’homme s’explique par la valorisation du facteur humain. Faire de chacun le créateur de sa propre existence en l’aidant à se développer et à se structurer tout au long de sa vie devrait être le pilier de la responsabilité sociale de l’entreprise et au-delà, le vrai support de l’écologie dans la pleine acception du terme.
Le sens, dans l’esprit  des  responsables porteurs de sens « cf. Vincent Lehnard, est d’ores et déjà pris en compte par l’entreprise, celle que je qualifie d’entreprise apprenante ; l’entreprise forme ses salariés , elle devrait également les préparer à gérer la troisième partie de leur vie, à prendre ce grand virage qu’est le départ en retraite (non la mise en retrait) ;
 Cette dimension doit être adoptée par tous les secteurs : l’individu apprend dans le cadre scolaire, il apprend le long de sa vie de patron et de salarié, et l’entreprise voire la société, doit contribuer à favoriser le passage et la vie au-delà de la vie de son contrat de travail.
J’entends par là que la « société » doit apprendre à apprendre afin que la troisième partie de vie devienne un lieu d’apprentissage tout comme le sont les deux premières.

·        Parmi  les spécificités on peut admettre d’englober les différentes formes d’intelligence, spectre plus large que la logique, linguistique, spatiale musicale, kinesthésique, interpersonnelle, intra personnelle, apprentissages sociaux, apprentissages entrepreneuriaux…et l’apprentissage de la confiance en soi.
·        L’éducation à l’autonomie, et à la prise de responsabilité : exercice de prise de paroles, évaluation des qualités et des points qui sont des freins, approche de l’image qu’on donne de soi constituent les piliers de l’entreprise de soi
·        La scolarité voire l’entreprise ou la société devrait mettre à disposition un module de définition des objectifs de vie.

L’exercice :
   Considérez- vous comme une entreprise
  • Définissez votre produit ou service : votre expertise, vos valeurs, votre    identité
  • Étudiez votre cible
  • Listez votre apport différentiel (votre valeur ajoutée)
  • Améliorez constamment votre prestation (retour d’images)
  • Faites de la veille (quelles sont les améliorations du métier)
  • Investissez dans votre propre recherche et développement
  • Quelles sont les pistes de diversification ?

Alors, lancez vous !!!