BORN GLOBAL


BORN GLOBAL
Ces nouveaux chefs d’entreprises donnent le tempo et définissent les réflexes de l’internationalisation.
Le monde est leur terrain de jeu. Les entrepreneurs des high-techs », des biotechs, ont été des précurseurs ; pour eux plus de frontières. Depuis 10 ans les entrepreneurs Internet  montrent la voie à leurs ainés et ils bousculent les préjugés selon lesquels il faut avoir obtenu la reconnaissance du marché local avant de mettre cap au large.
Cette attitude est comparable à une rupture technologique tant le réflexe de mondialisation leur est inné. Pour eux, pas question de rester à l’étroit sur le marché français « l’Europe est au minimum notre jardin intérieur «  dixit André Ulmann.
En effet il est sans doute moins couteux de réussir sur un marché émergent que sur un marché mature.
Pour mieux comprendre les caractéristiques et les tendances Ernst & Young a mené une étude au plan mondial auprès de 300 d’entre eux. L’étude a montré que la croissance de ces entreprises affiche + 72% et a contribué pour 50% à l’amélioration de leur profitabilité.
Ces entrepreneurs intègrent dès leur création les contraintes et les opportunités de la globalisation de l’économie et de l’accélération des échanges.
 Et si la libéralisation du commerce international, les facilités de communication, la dématérialisation des échanges, en quoi d’autres données individuelles favorisent elles cette croissance ?
Plusieurs axes de réponse :
                Pragmatisme entre l’équilibre local et global ?
                Internationalisation du management ?
                Diversité des cultures et des marchés ?
    Pratique de l ‘interculturel ?
Jacqueline Fendt (Chaire entrepreneuriat de Ernst & Young), souligne que l’international commence avec l’apprentissage des langues (et de la culture NDLR) ; en matière de conception du business, dit -elle, on note de grandes différences dans nos rapports à la richesse  d’une part, à la réussite d’autre part ; ici échec signifie faillite et renoncement, là-bas il fait partie du processus d’essais.
La bas il faut savoir se battre, et développer son gout au risque.
Ce regard est souligné par Jason Pontin rédacteur en chef de la technologie review du MIT : « la France est un acteur important de l’innovation dans des domaines comme la pharmacie, les transports, le design, les télécommunications…et bon nombre de diplômés quittent la France pour réussir. Un des maux principaux est la peur de la faillite.
Encore un peu d’effort, à la vitesse et à l’agilité, je suggère qu’ils osent.
Lu pour vous In l’art du management


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