L’esprit sans limite RUSSELL TARG
Russell Targ est physicien et coauteur de différents
ouvrages.
Dans Esprit sans limite, Russell Targ avance la thèse
suivante : l’existence hors du
temps est une réalité et que les individus qui pratiquent la méditation et la
voyance le savent par expérience depuis des siècles. En outre, il souligne que
le fait d’apprendre à utiliser ces capacités procure une paix intérieure et
nous révèle l’interconnexion qui existe entre tous les êtres vivants. En
conséquence, c’est notre conscience même qui s’en trouve transformée.
Notre esprit possède d’extraordinaires facultés que nous
commençons à comprendre grâce aux travaux de Russell Targ et à d’autres
scientifiques.
Ce livre s’appuie sur les recherches menées au Standford
Research Institute, et démontre clairement l’intérêt de la science pour la
vision à distance et pour le phénomène de « non localité ». Il explique
ces phénomènes de façon claire et il nous livre les outils pour en faire
l’expérience. Il propose des étapes pratiques pour nous guider dans notre
apprentissage de la voyance, de la précognition, du diagnostic médical intuitif,
et de la guérison à distance.
On trouve une foule d’idées dans ce livre qui nous initie à
une autre façon de vivre. R Targ nous livre un aperçu des mécanismes qui font
que nous recevons parfois des informations alors que celles-ci ne sont pas
accessibles par les circuits sensoriels habituels.
Dean Brown parlait du « plan absolu », plan où la
conscience s’affranchit de toute servitude, niveau de conscience qui ne connait
que la vérité ; la part de nous qui n’est pas affectée par nos épreuves
quotidiennes et qui est la demeure de notre âme, la source la plus claire, la plus
directe pour obtenir des réponses sur notre voyage.
Ce concept védique rejoint celui des idées de Platon, des
archétypes de Jung, et de la noosphère de Chardin. La notion védique est l’idée
que notre moi intime est identique à l’univers dans sa totalité. Nous sommes Un
avec le Tout.
Dean disait par ailleurs que la vie se révèle joyeuse et
active lorsque nous abordons l’univers en jouant avec lui.
Russell Targ se rapproche du physicien Mark Comings –
lui-même épris des enseignements du Dzogchen (la grande perfection) ; à
travers ses livres on peut faire l’expérience magique de troquer la peur et la
souffrance de notre conscience conditionnée contemporaine, pour la paix et la
liberté d’une existence hors du temps. En parallèle il note que pour le philosophe
Gurdjieff nous sommes des « machines contrôlées par l’extérieur par des
chocs accidentels ».
Le Dzogchen nous apprend à regarder directement notre
conscience et à faire l’expérience de sa géométrie, à savoir la relation entre
notre conscience et l’espace-temps dans lequel nous vivons. Ils traitent de la réalisation de soi, ni progrès
personnel, ni acquisition de pouvoirs.
Nous réalisons que nous sommes cet océan de conscience
bienveillante qu’on peut atteindre lorsque nous sommes en silence avec un
esprit en paix. Il s’agit là du thème sous jacent de « l’Esprit sans
limites ».
La majorité des personnes a la capacité d’observer et de
décrire des événements et des lieux qui sont cachés à la perception ordinaire. « L’Esprit
sans limites » montre la réalité de cette capacité perceptuelle en
s’appuyant sur des décennies d’expériences dans le domaine de la vision à
distance, qu’ est la perception à distance d’événements.
Lorsque nous soutenons ces approches, nous passons pour
fous. Naturellement, aucun d’entre nous ne souhaite paraitre naïf, idiot ou
fou. Aussi nous préférons souvent avoir tort et bénéficier du soutien d’un groupe
plutôt que d’avoir raison tout seuls.
Notre égo est ébranlé une nouvelle fois lorsque Sigmund
Freud montre que la plus grande partie de ce que nous croyons est déterminée
par notre subconscient alors que à l’opposé les expériences parapsychiques font
ressortir que les limites du soi sont très poreuses et révélent que la carapace
psychique qui nous sépare les uns des autres est également très poreuse.
Si on s’en tient aux propos d’Einstein , nous utilisons
notre intelligence pour résoudre des problèmes compliqués, alors que les
problèmes ont une autre origine,(et que tout est ànotre portée)
La physique contemporaine montre qu’il existe des connexions
« non locales », appelées interconnexions quantiques. La vision à
distance est un exemple de faculté non locale. La prémonition et les rêves sont
de même.
Toute vie commence à
une frontière car la frontière est un lieu d’opportunité, qu’il s’agisse du
bord de mer ou d’aéroport. La ligne sur laquelle la mer et la terre se
rencontrent compte parmi les lieux faciles à voir psychiquement. La frontière
représente un lieu de changement et d’ouverture. Les villes portuaires ont été
une source d’information, un lieu d’ébullitions et de possibilités nouvelles.
Les grandes nations ont eu une ville portuaire pour capitale. Cf ; aussi
J.Attali
La position du corps physique n’a pas d’importance,
lorsqu’on se trouve réellement à la frontière, un événement, un maitre, ou un ami retire un à un les doigts de la
limitation et nous libère.
Dans les exemples nous commençons en ce lieu paisible qui se
situe à la frontière entre la réception et l’émission ; territoire mental
serein, où rien ne se produit et où on peut faire l’expérience de la conscience
bienveillante du moment présent, et maintenant.
La non localité : elle est une propriété à la fois de l’espace et
du temps
Nous vivons dans une réalité non locale, ce qui signifie que
nous pouvons être affectés par des évènements qui se produisent loin de notre
conscience ordinaire… les données de la recherche sur la précognition suggèrent fortement qu’une expérience peut être affectée
par un signal émis du futur…. Notre conscience peut accéder à l’ensemble de
l’espace-temps, où que nous soyons…or donc on peut admettre être situé en
permanence à la frontière.
La physique de la non localité est essentielle à la
théorique quantique ; David Böhm appelait cela : interconnexions
quantiques » ou corrélations non locales. Il affirmait que nous nous méprenons
sur l’illusion de la séparation dans l’espace et dans le temps (l’univers « implié »
est contenu dans toute chose, et chaque chose contenue dans le tout );
agencement holographique de l’univers. Dans son univers se trouve une unité de
conscience « un grand esprit » collectif » qui ne connait aucune
limite d’espace ou de temps. Eugène Wigner, prix noble de physique écrit :
« on ne peut formuler les lois de la mécanique quantique sans avoir
recours au concept de la conscience. »
Einstein la désigne sous le mot : d’action fantôme à
distance
Les données issues de la recherche sur les rêves fournissent
également des preuves convaincantes sur le fait que nos esprits ont accès à des
évènements qui se déroulent à des endroits éloignés voire dans le futur.
Emmanuel Kant postulait que l’espace et le temps ne sont
rien de plus que des modes de perception humaine, et non des attributs du monde
physique. Ces modes sont de puissants filtres de notre propre invention qui
limitent notre expérience.
La physique des miracles cf. l’expérience complexe de Minkowski)
A la fin nous sommes certains de deux points : les
phénomènes ne résultent pas d’une transmission d’énergie, ils sont davantage une
interaction entre notre conscience et un espace-temps non local,
hyperdimentionnel, dans lequel nous baignons. La non localité est simplement là
existant en tant que nature fondamentale de l’espace et du temps. Il ne s’agit
pas d’un univers physique en revanche on peut y accéder à volonté ; Les
personnes peuvent apprendre à utiliser leur conscience intuitive d’une manière qui transcende la
compréhension conventionnelle afin de prendre connaissance et de faire la
description d’événements ou de lieux au delà de la perception ordinaire.
Traditions spirituelles et philosophique
La méditation permet de faire l’expérience d’une plus grande
unité de la conscience à mesure que l’on passe par les différents niveaux de
conscience. La séparation est une illusion.
Le rabbin Lawrence Kushner nous dit : « les êtres
humains sont liées les uns aux autres et à toute la création ; toute la
création est une seule personne, un seul être, dont les cellules sont
connectées les uns aux autres dans un milieu que l’on nomme conscience ».
La logique tétravalente
L’auteur pense que nous ne sommes ni « un moi » ni
« un non moi », en revanche nous sommes une conscience habitant un
corps. Alors que dans la logique bi-valente nous définissons notre réalité avec
des questions telles que « sommes-nous mortels ou immortels ?
l’esprit fait il parti du corps ?
La lumière est- elle constituée d’ondes ou de
particules ? On ne peut répondre ni oui, ni non à chacune de ces
questions. L’exclusion d’un intervalle entre les deux pôles de la logique
aristotélicienne est source d’incertitude.
Nagarjuna, deuxième siècle de notre ère, introduit un
système logique à quatre valeurs dans lequel les déclarations peuvent être
vraies, fausses, vraies et fausses, ni vraies ni fausses, (le plus
souvent) : la Voie du Milieu selon la tradition bouddhiste.
Alors que la logique aristotélicienne est non appropriée
pour décrire ce système à quatre valeurs, qui nous est resté étranger.
En conséquence le prétendu paradoxe : onde/particule
pourrait bien trouver sa solution grâce à cette nouvelle approche, ou « système
logique augmenté »
Voilà comment nous
pouvons être à la fois un moi et un non moi, à la fois distincts en tant que
corps et non séparés en conscience. La logique tétravalente monte montre que le
pseudo problème de la dualité corps /esprit n’est pas un paradoxe.
Une fois l’esprit apaisé, les personnes vivent toute sorte
d’expériences intéressantes, comme voir à distance, connaitre le futur.
La conscience conditionnée est un processus fou qui consiste
à focaliser une attention inquiète sur le futur tout en se sentant coupable
pour le passé en passant à coté du présent. Nous donnons signification aux événements
en nous basant sur les références du passé.
Les événements se présentent à nous, nous avons la
possibilité d’en faire l’expérience avec une conscience nue, sans préjugés.
Alors qu’atteindre
l’omniscience ne signifie pas que nous pouvons tout connaitre, alors qu’ en
posant une question à la fois, nous pouvons
savoir ce dont nous avons besoin.
La véritable spiritualité permet une entrée active dans la
« pleine présence »… expérience de l’amour océanique… l’amour au sens
bouddhiste permet l’accès à la sagesse associée à la compassion.
Notre conscience est non locale et illimitée dans le temps
et dans l’espace. Nous pouvons connaitre cette vérité par la recherche parapsychique et
parapsychologique…. Apaiser l’esprit revient à s’unir à Dieu selon Patanjali
(il y a 2400 ans)
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