La vérité sur ce qui nous motive


La vérité sur ce qui nous motive  Daniel M. Pink   Extrait « des livres pour changer la vie »

Depuis l’ère préhistorique la survie constitue notre principale motivation ; en outre le taylorisme a  fait la part belle aux concepts de carotte et bâton, à ce jour il est dépassé.
Ce livre n’est pas un énième ouvrage de management.
 En revanche cet ouvrage  propose des outils pour passer à l’action. S’appuyant sur les travaux de Harlow 1949, l’auteur montre qu’au-delà de la motivation biologique, au delà de la récompense extérieure, ce qui motive est la réussite de la tâche : ici le plaisir de la résolution d’un casse tète. Dans les travaux conduits par Deci , les étudiants à qui on promet une récompense extérieure mettent plus de temps et se désintéressent plus vite du problème posé.
Exemple actuel : l’open source ? dont sont issus Firefox et Linux ; cette démarche  montre que pour se faire une réputation certains hommes développent gratuitement leurs projets.
L’enquête souligne que le sentiment d’être créatif (le flux selon Mihali Czitizenmihaliy*), et l’état de d’implication et de réussite optimal) rend celui qui le développe davantage performant.
Remarque : nous passons parfois des heures que l’apprentissage d’un instrument de musique en ayant peu d’espoir d’en tirer un revenu.
Les comportements de type « carotte » sont inefficaces car ils libèrent des comportements négatifs, triche, pensée myope, défense passive (absences, non productivité…) ; de plus pour obtenir une récompense (externe) l’individu renonce à une part de son autonomie. Il n’exerce plus de contrôle sur sa propre existence ; c’est ce qui peut compromettre sa motivation, et ôter le coté plaisant à son activité.
Les récompenses « externes » réduisent le champ de réflexion, et obscurcissent la pensée au lieu de la clarifier et de stimuler la créativité
Cf ; les aventures de Tom Sayer :   Travailler = tout ce qui est imposé, S’amuser  est l’inverse.
La récompense extrinsèque limite l’action car elle nie les composantes de la véritable motivation
La récompense intrinsèque s’enracine sur
     L’autonomie,
                La maitrise des choses
                La finalité de ce qui est fait

La théorie de l’autodétermination fondée par Deci et Ryan repose sur l’idée que l’être humain est motivé par des besoins psychologiques, universels et innés.
                Etre compétent, autonome, s’autodéterminer, entretenir des liens  libère cette énergie
Si ces aspects  sont satisfaits, l’humain est satisfait et heureux
Nature fondamentale =capacité d’intérêt pour ce qui est nouveau et/ou inconnu tout simplement
Selon Mac Gregor : théorie sur les individus de type X suppose que tout individu a une aversion innée pour le travail, et qu’il fera tout pour l’éviter s’il en a la possibilité
A l‘opposé les adeptes de la théorie Y , considèrent que l’homme peut aimer son travail aussi naturellement qu’il aime s’amuser  ou se reposer.
Les dirigeants doivent abandonner la vision X au profit de la théorie Y
Pink ajoute « motivation 2.0 est basée sur les récompenses extérieures, au contraire « motivation 3.0 développe un comportement basé sur des motivations intrinsèques ;
Ces personnes ont pour motivation : la liberté, le défi, l’objet « social » de l’entreprise ;
 Remarque importante ce comportement est acquis ; acquis de d’expériences et de circonstances particulières…donc placées dans un contexte favorable. Ces personnes sont mieux équipées pour réussir, il s’agit là de désir intérieur .
Ce qui les anime leur permet de faire les efforts nécessaires : cette flamme est alimentée par le besoins de garder le contrôle sur leur propre existence, et de mieux connaitre le monde et de réaliser qqchose de durable. Ils marchent  à l’énergie solaire donc énergie renouvelable.
 Ce comportement est un facteur de bienêtre physique et mental
L’estime de soi est favorisée par le besoin d’autonomie, la maitrise, et identification des buts poursuivis
Les 3 éléments : autonomie, maitrise et finalité
Autonomie : Ex : les salariés n’ont pas d’horaires fixes, pourvu que le travail soit fait, bien fait et dans les délais,
Cf : les bébés sont naturellement curieux et adeptes de l’autonomie ; s’ils  deviennent inertes en grandissant, c’est bien souvent qu’un paramètre est venu modifier le réglage (inhibé)
Autre exemple : jour spécial de créativité (gmail, post it, etc… sont nés ainsi) et par nature nous sommes joueurs
Comment faire ? les taches doivent être équilibrées (dirigées et non)
Maitrise : Faire un petit peu plus que ses capacités habituelles : l’effort fait partie de ce qui donne un sens à la vie
La Maitrise est un état d’esprit
La Maitrise est une souffrance
La Maitrise est une asymptote (elle nous attire car elle nous échappe) : le plaisir est dans la quête plus que dans la réalisation.
Finalité : Selon M.C. le « flux «  n’est pas un luxe, il est une nécessité et le travail présente structurellement ces conditions : objectif clair, retour immédiat, taches équilibrées
Il est inutile de croire que seul un jeu inutile peut être amusant et qu’à l’inverse les affaires sérieuses sont une lourde croix : la frontière entre jeu et travail est artificielle (ndlr : sociétale et/ou culturelle)
La finalité procure une énergie pour vivre. On peut penser qu’une sélection naturelle a du avoir lieu au profit d’individus engagés dans une activité qui les portait au-delà d’eux même. Cf. l’engagement bénévole
Deci  constate que les étudiants qui ont une finalité sont moins fatigués en fin de semestre, et la science a démontré qu’être brillant ne s’obtient pas à coup de carottes et bâton, elle s’obtient grâce un désir profond de diriger sa propre vie, de diversifier ses capacités vers une réalisation plus grande et plus permanente que soi même
Appliquez le pour vous même, appliquez le pour vos enfants et pour vos équipes
Autonomie, maitrise et finalité



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